Tant bien que mal
Dans la nuit rapiécée, le ciel est mal luné
Un rêve sur ma terrasse est bien ensoleillé
Aux pieds des promesses des biens emballées
Pleure la tendresse des mal léchées
Au bal des souvenirs des bien entretenues,
Les mal baisées soupirent aux terres inconnues
Aux branches des comptoirs les cœurs bien accrochés
Se racontent leurs histoires ivres d'être mal aimés
Tant bien que mal, tant bien que mal, tant bien que mal (bis)
Le feu des bienheureux réservent sa chaleur
Au bout des doigts de ceux qui n'ont pas mal au cœur
Dans les yeux des mal naît où loge la rancœur
Défilent les bienvenus en habits de couleurs
La nuit les malveillants se couchent sur leur conscience
Le cœur bien endormi ils rêvent à mille potences
Si tout est bien pensé, rangé sous le toit,
L'envie est en papier, le mal être est en bois
Tant bien que mal, tant bien que mal, tant bien que mal (bis)
Comment se faire bien voir si les yeux se sont tus
Si les langues aux remparts parlent en malentendus
Que tu es mal élevé on ne rit pas à table
On t'a bien éduqué, ne pleure que sous le sable
J'ai mal reçu ta lettre, elle ne m'aime plus tu sais
Je la lirai peut être, tu l'as bien envoyé
On était mal parti sur une route à l'envers
Ça doit bien arriver d'être heureux sur la terre (bis)
Tant bien que mal, tant bien que mal, tant bien que mal (bis)
Tant bien que mal, tant bien que mal, tant bien que mal (bis)
SilvR – 2006
Tous droits réservés à Silvère CHERET, auteur et compositeur, le 8 mars 2006